L'anagramme du vide Pourquoi l'anagramme du vide pour parler de Dieu? Je l'ai compris dans ce petit livre de Frédérick Tristan que m'a prêté une amie connaissant ma conviction qu'un retour vers l'église, source de connaissance, est nécessaire à notre société déboussolée.

Ecrivons DIEV en utilisant le signe V au lieu du U comme les romains, nous avons bien l'anagramme de VIDE.

Dieu est vide comme l'entend le Tao Te King: "La Voie est vide et inépuisable. C'est l'abîme, ancêtre des dix mille êtres. Sa splendeur s'unit à la poussière. Ah, qu'elle est pure".

Voici 3 citations qui, sous la plume d'un écrivain, disent mieux que je ne pourrais le faire ce que je pense.



Si l'humanité pouvait entendre que son unité fondamentale est intrinsèquement liée à la véritable condition intérieure de chaque homme, et qu'il n'est d'autre réelle aventure que celle-là, alors elle découvrirait à jamais la fraternité et la paix.

Reste un point essentiel. Si la démarche intérieure appartient à chacun, elle ne dispense pas de la fidélité à la mémoire de la tribu. La civilisation occidentale s'est construite sur un substrat judéo-chrétien et, quelle que soit notre croyance -ou notre doute- à l'égard des religions qui continuent d'en exprimer les dogmes, nous avons la responsabilité d'être les gardiens de ce substrat.

Jadis on apprenait que, comme le prétendait Irénée de Lyon, "la foi est l'anticipation de la connaissance". La connaissance du divin. Mais quelle connaissance pourrait anticiper la foi, pour nous qui, par la modernité, avons substiué l'ignorance au mystère et, de ce fait, n'avons plus accès qu'au profane? Même notre sentiment de sacré demeure profane? Il s'arrête à la liturgie, à des principes moraux, à des symboles.

Ce livre n'est pas une thèse mais une réflexion ouverte, sans passion ni polémique, d'un érudit qui cherche à nous aider dans notre recherche de la sérénité par la voie de Dieu et des églises.