Il faut qu'un épisode dramatique, tel que le meurtre de George Floyd par un policier dans l'exercice de ses fonctions, place nos sociétés en face de leurs vieux démons, pour que le volcan des opinions et des convictions les plus diverses entre en éruption, et que nous nous penchions sur nos ressentis et comportements.

Je vais exprimer mon sentiment sur le sujet.

Portrait Bororo

Le racisme, ou la méfiance de tout ce qui ne nous ressemble pas, est dans la nature de l'homme.
L'individu peur lutter contre ce sentiment, par sa volonté, ou en suivant les préceptes humanistes ou religieux -aimez votre prochain; ou bien l'exacerber et entrer dans une mouvance raciale- exemple suprémacistes blancs.

La société ne peut pas lutter contre le racisme, sentiment intime, mais contre ses manifestations. Le personnel investi d'une mission dans la société démocratique -policier, fonctionnaire, enseignant, religieux- a le devoir de rester neutre et de faire respecter les droits de tout citoyen quelle que soit son origine (comportement similaire aux obligations liées au laïcisme).

Les blancs conservent de leur passé colonial un sentiment de supériorité,

Mais je nous soupçonne dans un même temps d'avoir des complexes face aux capacités physiques, ou à la proximité avec la nature de cet homme (cet être) différent: cf Ethiopiens, Pygmés, Indiens d'Amérique, Aborigènes.

Il ne semble pas que de tels comportements se soient développés face aux Chinois très tôt considérés comme égaux.

C'est le résultat de rencontres de sociétés à des niveaux de civilisation différents ou en décalage dans le temps -non mutuellement compréhensibles, toujours non assimilables. Rencontres trop tardives ou prématurées?